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Boîte à outils prière


Quelques outils pour prier avec votre enfant !
Temps de lecture 5 minute de lecture

Le signe de croix gestué

Au nom du père ! Un geste décisif qui vient ouvrir notre célébration : le signe de la croix. C’est dire tout à la fois l’origine et le but de notre rassemblement ; nous ne sommes pas rassemblés de notre propre initiative mais « au nom de » Dieu.

Le signe de croix est un des gestes les plus fondamentaux de la prière chrétienne. Toujours fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il rappelle, en même temps la mort du Christ sur la croix, la résurrection du Christ, la profession de foi trinitaire.

« La Croix unit les hommes à Dieu.
D’un bout du monde à l’autre bout du monde,
la Croix unit les hommes entre eux.  »

Initier l’enfant au signe de croix, c’est le faire entrer dans une démarche de prière qui rassemble l’essentiel de la foi chrétienne.

Vous trouverez une catéchèse complète ICI.

Le « grand signe de croix gestué »a été déployé avec les enfants présents au pèlerinage diocésain à Lourdes lors d’une séance de rythmo-catéchèse.

Prier avec les enfants à partir d’une icône

Extraits du topo d’Anne Lebrun sur les Icônes, réalisé pour la matinée des responsables le 10 septembre 2021

Accéder à l’icône décrite

“Nous sommes au début de la vie terrestre du Christ.

Que ressentons-nous ?
L’icône baigne dans une calme lumière et pourtant nous pouvons ressentir une impression de dispersion aux quatre coins de l’icône comme si chacun était égaré « dans son coin ». Notons qu’il y a un point central : Marie.

Le début de l’Évangile de Noël insiste sur le contexte difficile dans lequel Jésus est né : celui du recensement. Dès sa naissance, Jésus est plongé dans la dureté qui préside à l’histoire.

Vous pouvez lire l’Evangile de la Nativité : St Luc chap 2, 1-20

DIFFERENTES SCENES

L’enfant Jésus est dans une grotte comme au fond d’un gouffre. La grotte est au centre, au milieu de la montagne… Jésus est enveloppé de langes (comme des bandelettes mortuaires), couché dans une mangeoire de pierre qui ressemble à un tombeau. Jésus est vraiment entré dans la mort du monde.
Après la passion, un autre homme du nom de Joseph d’Arimatie l’a enveloppé d’un linge et déposé dans un tombeau.

Dans la grotte, nous voyons le bœuf et l’âne. Les évangiles n’en parlent pas, et pourtant sur toutes les représentations de la Nativité, on les retrouve au côté de l’Enfant divin. Cette place qu’ils occupent au centre même de l’icône indique l’importance que l’Église attribue à ce détail…. Elle est l’accomplissement de la prophétie d’Esaïe (1,3) : “le bœuf connaît son maitre et l’âne la crèche de son seigneur, mais Israël ne sait pas, Mon peuple ne comprends pas”…

Marie est couché sur un coussin rouge (Le rouge fait aussi référence au sang, donc à la vie, couleur qui évoque aussi la royauté), image de la grâce de l’abandon à la volonté du père (le même coussin ou Jésus dormait pendant la tempête). Elle ne regarde pas son fils, il n’y a pas en elle de possession affective, elle nous le donne : C’est Joseph qu’elle regarde, comme pour le soutenir dans sa foi face à ses doutes (sur d’autres icônes elle nous regarde, ou regarde les mages ou les bergers).
Elle porte trois-étoiles signe de sa virginité avant pendant et après la naissance du Christ.

Saint Joseph. Il ne fait pas partie du groupe central. Il est nettement séparé, il n’est pas le père biologique. Joseph est en position du fœtus, il est bouleversé devant ce mystère.
Certains iconographes le peignent avec les yeux fermés car c’est par un rêve qu’il a appris la signification de cette naissance virginale. Là, il regarde le vieux berger courbé par l’âge représentant le « Vieil homme » dont nous parle St Paul et le doute qui le traverse à ce moment-là.
En regardant la personne de saint Joseph, l’icône nous révèle non seulement son drame personnel, mais un drame humain, celui de la rencontre de deux conceptions du monde : l’une, limitée au plan de l’existence charnelle et rationnelle, ne peut accorder raison et sentiments humains à ce qui « dépasse la parole et la raison » ; l’autre, basée sur l’intuition de l’au-delà, en perçoit le contact révélateur et illuminateur… L. Ouspenski

On voit les mages en route derrière l’étoile apportent l’or, la myrrhe et l’encens.

Les anges chantent la gloire de Dieu et annoncent aux bergers qu’un sauveur nous est né.

Les bergers sont en route pour venir adorer.

En bas à droite deux femmes baignent l’enfant dans un bassin dans la forme rappelle un baptistère (prémices du baptême). Elles attestent que le messie, né d’une vierge, est un véritable bébé. Celui qui est si grand c’est fait tout petit… L’incarnation de Dieu rejoint ainsi chaque être humain dans sa réalité la plus charnelle.

SENS DES COULEURS :
• Le blanc : couleur qui représente le monde divin (dès le monde païen), la
transfiguration, les anges, les linceuls des morts
• Le bleu : caractère mystérieux de la vie divine
• Le rouge : le sang, la vie, la royauté
• Le pourpre : idée de richesse, la royauté
• Le vert : la vie qui renait, la nature, l’esprit Saint
• Le brun : densité de la matière
• Le noir : absence de lumière, néant
Vous trouverez une icône similaire ci-dessous avec un commentaire complémentaire :
https://www.artdelicone.fr/b-3

Evangile de la Nativité : Luc 2, 1-20
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre –
ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. –
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. »
Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.

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