«La hausse du nombre de catéchumènes, une bonne surprise pour l’Église et une chance pour notre société»
TRIBUNE - Cette année, plus de 12.000 jeunes adultes, collégiens et lycéens, se feront baptiser à Pâques. Un chiffre en hausse de 30 % par rapport à l’année passée, qui envoie un signal fort dans un des pays les moins religieux du monde, estime l’évêque de Nanterre.
Au milieu de tant de morosité et de décroissances – économique, culturelle, religieuse –, un chiffre surprend et réjouit : le nombre des catéchumènes, c’est-à-dire des adultes se préparant au baptême dans l’Église catholique, a augmenté dans notre pays, en 2024, de 30 % par rapport à 2023. Ainsi 7135 adultes et plus de 5000 collégiens et lycéens sont sur le point d’être baptisés, dans la nuit de Pâques ou les semaines qui suivront. Certes, ce chiffre répercute pour une part la baisse du nombre des enfants baptisés dès la naissance et par conséquent la hausse de ceux qui ne le sont que plus tard.
Il ne suffit pas à endiguer l’effacement numérique et culturel du catholicisme de masse d’autrefois. Par ailleurs, la santé spirituelle d’une nation ne se mesure pas d’abord de manière statistique. Mais, quoi qu’il en soit, cette croissance, à bien des égards surprenante, constitue un véritable signe pour notre société, pour les croyants comme pour les non-croyants.
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Si cette croissance est une…
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le
Bravo !
Anonyme
le
Quelques centaines de convertis dans un pays de 67 millions d'habitants.
Et quelques milliards de musulmans dans le monde.
En effet, c'est très glorieux.
A la hauteur de la droite catho.
mstg
le
C’est en effet une excellente nouvelle pour la société. Car se tourner vers le christianisme et les valeurs qu’il porte c’est accepter la transcendance, accepter l’utopie que porte cette religion et être conscient que l’on doit tendre vers le divin sans pour autant y accéder forcément, tant le chemin est difficile. Au moins, on évite de s’enferrer dans l’idéologie de l’humanisme, basée sur la sécularisation des valeurs chrétiennes et qu’on essaye de nous imposer sous peine d’anathème. Un seul exemple : l’égalité, portée dès les 1ers siècles par le christianisme. Un chrétien sait qu’elle n’existe que devant Dieu et qu’on doit faire des efforts pour considérer tous ses prochains comme ses égaux. La fraternité n’est pas innée. C’est le défi de la foi…