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Habemus Papam


Léon XIV est le 267ème pape de l'Eglise Catholique.
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Le jeudi 9 mai 2025 lors du Conclave, la fumée blanche s’est élevée au-dessus de la chapelle Sixtine, indiquant l’élection du 267ème successeur de saint Pierre : le pape Léon XVI. Son élection ouvre une nouvelle page de l’histoire de l’Église, dans la continuité de ses prédécesseurs, mais aussi avec une tonalité propre, pleine d’espérance, d’écoute et de renouveau.

Le choix du nom Léon, chargé d’une riche tradition, renvoie à la figure de Léon le Grand, docteur de l’Église, défenseur de la foi et de l’unité de l’Église au Ve siècle, ainsi qu’à Léon XIII, pape de la doctrine sociale de l’Église à la fin du XIXe siècle. En choisissant le nom de Léon XVI, le nouveau pape veut à la fois rester fidèle à la foi, être clair dans son message, et rester attentif aux grands défis d’aujourd’hui, comme le dialogue entre religions, l’intelligence artificielle, l’écologie et la paix.

Dès sa première bénédiction Urbi et Orbi, Léon XVI a évoqué “une Église humble, priante, proche des pauvres et fidèle à l’Évangile“, appelant chaque baptisé à devenir “témoins d’espérance dans un monde en mutation“.

Alors que ce nouveau pontificat commence, les chrétiens du monde entier sont invités à prier pour le pape, afin qu’il guide l’Église avec amour, vérité et fidélité, en restant proche de Dieu et de tous.

Suite au rappel à Dieu du Pape Pape François, 133 cardinaux sont appelés à voter pour nous donner un nouveau pape dès mercredi 7 mai 2025.





Le Conclave (du latin cum clavis, « fermé à clé ») désigne l’isolement des cardinaux électeurs durant l’élection du pape, en vigueur depuis le XIIIᵉ siècle. La constitution apostolique Universi Dominici Gregis (1996, Jean-Paul II) a modernisé le conclave : extension du périmètre au Vatican, logement des cardinaux à la Maison Sainte-Marthe, et prise en compte des technologies pour garantir l’isolement absolu (interdiction de tout moyen de communication et vérification anti-espionnage). Le Camerlingue veille à l’inviolabilité du conclave, assisté du Substitut de la Secrétairerie d’État. Le vote est exclusivement à bulletin secret, avec des mesures pour éviter que le conclave ne dure trop longtemps.

Seuls les cardinaux de moins de 80 ans peuvent voter.

La date de début est fixée entre le 15ᵉ et le 20ᵉ jour après la mort ou la renonciation du pape. Il commencera donc le mercredi 7 mai à 16h30. Les cardinaux célèbrent une messe solennelle à Saint-Pierre avant d’entrer en procession dans la Chapelle Sixtine, où ils prêtent serment et écoutent une méditation. Un premier vote peut avoir lieu. Chaque bulletin est accompagné d’un serment individuel. Les votes sont brûlés après chaque scrutin et consignés dans des archives accessibles uniquement par le nouveau pape.

Si aucun candidat n’obtient les deux tiers des voix après quatre jours, le vote est suspendu pour une journée de prière et de réflexion. Cette séquence peut être répétée deux fois, avec la possibilité de limiter le choix aux deux candidats ayant reçu le plus de voix. En pratique, les derniers conclaves ont été courts :

  • 2013 (pape François) : 2 jours
  • 2005 (pape Benoît XVI) : 2 jours
  • 1978 (Jean-Paul II et Jean-Paul Ier) : 2 jours chacun.

Le Doyen sollicite le consentement de l’élu et le choix de son nom. L’élu devient pape dès son acceptation. Il revêt l’habit blanc, la fumée blanche et les cloches de Saint-Pierre annoncent l’élection. Le cardinal proto-diacre proclame « Habemus Papam » et le nouveau pape donne la bénédiction Urbi et Orbi. Dans les semaines suivantes, il célèbre deux grandes messes : l’une place Saint-Pierre (ministère universel), l’autre à Saint-Jean de Latran (ministère local d’évêque de Rome).

Le Collège des cardinaux, constitué des cardinaux de la Curie et des diocèses du monde, joue un rôle central. Ils assistent le pape comme ses principaux conseillers. Le titre de cardinal n’est pas sacramentel, mais une institution de droit ecclésiastique remontant au Moyen Âge.

Liste des cardinaux électeurs français :

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