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La Chandeleur


40 jours après Noël, le 2 février, on célèbre la présentation de Jésus au temple, plus connue sous le nom de Chandeleur.
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  1. La fête de la Chandeleur
  2. La fête de la vie consacrée

La fête de la Chandeleur

Que fête-t-on à la Chandeleur ?

Bien qu’il soit de tradition d’en manger, la chandeleur n’est pas la fête des crêpes !
Le nom « Chandeleur » provient à l’origine des « chandelles » , traditionnellement utilisées à cette occasion.
Elle commémore la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem par ses parents Marie et Joseph, conformément à la tradition juive.

« Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l’emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur »

Lc 2,22-38

C’est parce que dans le récit des évangiles, le vieillard Siméon prend Jésus dans ses bras et s’y réfère comme la « Lumière pour éclairer les nations », qu’on utilise des cierges pour cette fête allant jusqu’à lui en donner le nom.

D’où vient la Chandeleur ?

La piété populaire a toujours rapporté cette fête à Marie et l’a nommée pour cette raison la fête des lumières de Marie. Cette fête marquait la fin du temps de Noël, on défilait en procession solennelle en portant des cierges.
Aujourd’hui, cette fête rappelle la rencontre de la Vierge Marie et du vieillard Siméon.

Comment célébrer la chandeleur comme chrétien ?

Cette fête nous invite à recevoir le Christ dans notre cœur. Au début de la messe, les fidèles se rassemblent dans l’église ; le prêtre consacre les cierges et les allume. Ensuite, tous entrent dans l’église avec les cierges allumés. Cette image montre que la lumière de Jésus-Christ entre dans le temple de notre cœur et illumine tout ce qui était encore obscur et en attente du salut.


La Chandeleur, fête de la vie consacrée

Pourquoi la Chandeleur est-elle la fête de la vie consacrée ?

La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.
C’est pourquoi cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.

D’où vient cette célébration de la vie consacrée ?

En 1997, après la célébration du Synode des Évêques sur la Vie consacrée et la publication de l’Exhortation apostolique « Vita consecrata », qui a reçu un si bon accueil dans les familles religieuses et chez un grand nombre de prêtres et de laïcs, le Pape Jean-Paul II a décidé d’instituer une Journée de la vie consacrée, célébrée le 2 février, fête de la Présentation de Jésus au temple.

Pourquoi célébrer la vie consacrée ?

Tout d’abord, car il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères.
« Qu’en serait-il du monde, s’il n’y avait les religieux ? » se demandait avec raison sainte Thérèse.

En second lieu, cette journée a pour but de faire mieux connaître et apprécier la vie consacrée au peuple de Dieu tout entier, des Évêques aux prêtres, des laïcs aux personnes consacrées elles-mêmes. Un don de soi à Dieu aussi total doit être rappelé et présenté à tout le peuple de Dieu, parce qu’il fait de l’Église l’Épouse du Christ, toute désireuse de répondre à son immense amour, d’être à ses yeux toujours plus belle et plus digne, de devenir « sans ride et sans tache ».

Photos ©Antoine Muller

Le troisième motif concerne les personnes consacrées elles-mêmes ; elles sont invitées à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles ; elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusé par l’Esprit dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l’Église pour la vie du monde. Une vie consacrée « pleine de joie et d’Esprit Saint », sur les chemins de la mission, voilà le plus grand service à rendre à l’homme d’aujourd’hui.

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