La visitation de la Vierge Marie
Cette fête commémore la visite de la Vierge Marie à sa cousine après que l'Ange Gabriel lui est annoncé qu'Elisabeth attendait elle aussi un enfant.
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Qu’est-ce que la visitation ?
La visitation est le nom que l’on donne à fête liturgique du 31 mars. Nous faisons alors mémoire de la visite de la vierge Marie à sa cousine, après que l’Ange Gabriel lui ait annoncé que, comme elle, Elisabeth allait avoir un enfant.
Que s’est-il passé lors de la visitation ?
Lorsqu’Elisabeth aperçoit Marie, elle sent son enfant tressaillir dans son sein : Jean Baptiste reconnaît son Sauveur, ces deux enfants, encore à naître, vivent leur première rencontre.
Dans un élan joyeux, Marie prononce alors son célèbre Magnificat, une prière d’action de grâce et de louange spontanée, devenu par la suite un cantique fréquemment repris lors des célébrations.
Pourquoi célèbre-t-on la visitation ?
Cette solennité commémore la mission de prophète à laquelle Jean-Baptiste a été destiné, celle de préparer l’arrivée de Jésus parmi les hommes.
Elle fait également mémoire de l’accomplissement de la promesse de Dieu et manifeste Sa Grandeur. Il fait jaillir la vie là où elle ne semble pas pouvoir surgir : chez la jeune vierge et chez la femme trop âgée et stérile.
Qui célèbre la visitation ?
Chez les catholiques, la visitation est célébrée le 31 mars, mais cela n’a pas toujours été le cas !
En effet, entre le XIIIe et le XIVe siècle, cette fête était fixée au 25 mars, soit trois mois après l’Annonciation. Le calendrier liturgique a toutefois préféré garder cette fête pour clore le mois Marial afin de mettre en avant la foi de Marie et le dessein que Dieu avait formé pour elle, c’est pourquoi elle a été déplacée à la semaine suivante.
La visitation est célébrée par l’Eglise Orthodoxe le 30 mars.
Quel est le sens de la visitation ?
Lors de la rencontre entre ces deux femmes, toutes deux évoluant au gré d’une promesse faite par Dieu, les trois vertus théologales sont manifestées : la foi, soit la disposition à croire aux vérités révélées, l’espérance, la disposition à espérer la béatitude, et la charité, c’est à dire l’amour de Dieu et de son prochain.