Octave de Pâques
L’Octave de Pâques désigne les huit jours qui suivent la fête pascale, du dimanche de Pâques au deuxième dimanche de Pâques ou dimanche de la divine Miséricorde.
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L’Octave de Pâques
Qu’est-ce que l’Octave de Pâques ?
L’Octave de Pâques désigne les huit jours qui suivent la fête pascale, du dimanche de Pâques au deuxième dimanche de Pâques ou Dimanche de la divine Miséricorde.
Pendant ces 8 jours, chaque jour est Jour de Pâques ! La messe est célébrée tous les jours avec les prières du jour de Pâques (hormis les oraisons propres) et les nouveaux baptisés de la nuit pascale portent un vêtement blanc.
L’Octave de Pâques permet de concrétiser le fait que la Résurrection se prolonge au-delà du jour de Pâques.
D’où vient l’octave de Pâques ?
La pratique de l’octave religieuse se retrouve déjà dans l’Ancien Testament avec la fête des Tabernacles (Lv 23-26). C’est l’Empereur Constantin qui qui l’a introduit dans la liturgie catholique au quatrième siècle.
Le dimanche de la Miséricorde divine
Qu’est-ce que le Dimanche de la Miséricorde ?
Le dimanche de la Miséricorde est le deuxième dimanche de Pâques, également appelé dimanche in albis (parce que les néophytes, nouveaux baptisés, y déposent leur vêtement blanc) et dimanche du quasi modo (car l’antienne d’ouverture commence ainsi : « comme… »).
Le 30 avril 2000, jour de la canonisation de sainte Faustine Kowalska, le pape saint Jean-Paul II a fait du deuxième dimanche de Pâques celui de la divine Miséricorde. Le Christ avait dit à saint Faustine : « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».
Qui était Sœur Faustine ?
Sœur Faustine, Helena Kowalska (1905-1938), était une religieuse polonaise dont la vie fut marquée par plusieurs apparitions du Christ. À partir de 1934, elle rédigea un Petit Journal suite aux conseils de son confesseur.
Pourquoi consacrer un dimanche à la divine Miséricorde ?
Dans les diverses lectures de ce jour, la liturgie semble désigner le chemin de la Miséricorde qui, tandis qu’elle reconstruit le rapport de chacun avec Dieu, suscite également parmi les hommes de nouveaux rapports de solidarité fraternelle.
« Le Christ nous a enseigné que “l’homme non seulement reçoit et expérimente la miséricorde de Dieu, mais aussi qu’il est appelé à “faire miséricorde” aux autres : “Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde” … Son message de miséricorde continue de nous atteindre à travers le geste de ses mains tendues vers l’homme qui souffre. » (Homélie de saint Jean-Paul II, 30 avril 2000).