Qu’est-ce que l’onction des malades ?
Le sacrement de l’onction des malades était autrefois appelé « sacrement des mourants » ou « extrême onction ». C’est le sacrement de l’espérance, donné dans les moments de grande maladie ou de faiblesse. Il assure de la présence du Seigneur dans l’épreuve et communique une force spirituelle.
En quoi consiste le sacrement des malades ?
Le sacrement des malades permet à ceux qui sont éprouvés par la maladie de recevoir de Dieu force et réconfort. Il est conféré aux personnes dangereusement malades, mais pas forcément en danger de mort imminente. Il peut être conféré avant une intervention chirurgicale liée à une maladie grave. On peut le recevoir plusieurs fois au cours d’une longue maladie si la santé se dégrade. Après une guérison, on peut le recevoir à nouveau lors d’une maladie grave ultérieure.
Le sacrement est célébré au cours d’une cérémonie liturgique communautaire. Il peut avoir lieu au cours d’une messe. Il est bon qu’il soit précédé de la confession et suivi de la communion eucharistique.
Pourquoi recevoir le sacrement des malades ?
Le sacrement de l’Onction des malades confère une grâce spéciale au chrétien qui éprouve les difficultés liées à l’état de maladie grave ou à la vieillesse. Il permet de recevoir :
- le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse ;
- le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la pénitence ;
- le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel ;
- pour ceux qui sont mourants, l’ultime préparation à l’entrée dans la vie éternelle.
Qui a institué le sacrement de l’onction des malades ?
Ce sacrement s’inscrit dans la continuité directe de l’action de Jésus. Durant sa vie terrestre, il a guéri les malades et pardonné les péchés. Il a demandé à ses disciples d’en faire autant : « guérissez les malades » (Évangile selon Saint Matthieu 10, 8).
Dès l’époque des Apôtres, l’Église a pratiqué un rite spécifique en faveur des malades : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les prêtres de l’Église et qu’ils prient sur lui après l’avoir oint d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront remis. » (Épître de Saint Jacques 5, 13-15).
Mais au fil des siècles, l’onction de guérison est devenue l’onction des mourants, le dernier sacrement, appelé “ l’extrême onction ”. Depuis 1972, il est conféré de façon plus large aux malades.