Un nouveau bienheureux dans notre diocèse
Action de grâce pour Marcel Touquet JOCiste clichois.
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Le 13 décembre 2025, en la cathédrale Notre-Dame de Paris, 50 martyrs du nazisme ont été béatifiés, dont un JOCiste clichois, Marcel Touquet.
Image officielle des 50 martyrs, dévoilée lors de la béatification.
Qui était Marcel Touquet ?
Biographie de Marcel Touquet (extrait du site des amis de la Fondation de la Résistance)
Né le 10 octobre 1914 à Peret Bel Air (Corrèze). Il arrive jeune à Clichy, en banlieue parisienne, où il devient magasinier. Dans le même temps, il entre à la section de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne à Clichy. Il devient fédéral jociste de Paris-Nord. Il fait la guerre 1939-1940 comme sergent à Sedan. Il se marie en octobre 1942. Début décembre 1942, il est désigné pour partir en Allemagne alors que sa femme est enceinte.
En Allemagne, il arrive à la mi-décembre à Berlin comme travailleur d’usine.
Les activités interdites de Marcel Croci sont multiples et appartiennent à plusieurs catégories. D’une part, il devient très vite un des responsables jocistes de l’apostolat catholique organisé parmi les Travailleurs français. Il rassemble des informations sur l’ensemble de la situation à Berlin. Celle-ci est devenue très difficile dès mai 1943 à cause de la surveillance allemande, de la main-mise de la Deutsche Arbeitsfront allemande sur toute l’organisation française des Travailleurs en Allemagne, et des infiltrations d’espions dans les mouvements catholiques clandestins. D’autre part, son curé en France, l’abbé Louis, est chef d’un groupe de résistance. Marcel Touquet va servir d’agent de renseignement pour ce réseau.
En application du décret nazi du 3/12/43 contre l’action catholique française parmi les Travailleurs français en Allemagne nazie, il est arrêté le 25 août 1944 à l’usine, quelques heures avant l’arrestation de Lucien Croci et quelques jours après celle de Robert Beauvais. Il est interrogé à Gross-Hamburger-Strasse, au même moment que ses amis responsables d’action catholique. Il n’est apparemment pas arrêté pour ses activités de résistance au sein du réseau de l’abbé Louis mais pour ses responsabilités catholiques.
Il est déporté vers le camp d’Oranienbourg-Sachsenhausen ; transféré à Ravensbrück (n°11403), puis au kommando de Peenemünde (n°11403) ; puis enfermé dans un convoi de 300 malades dans des wagons cadenassés abandonnés en pleine forêt.
Il décède sans doute après le 24 janvier 1945.
Action de grâce à Clichy
Au lendemain de cette béatification, la paroisse de Clichy rend hommage à son nouveau bienheureux, via une conférence « Itinéraire d’un martyr » et une messe d’action de grâce présidée par Mgr Rougé.
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