Qu’est-ce que le sacrement de réconciliation ?

Le sacrement de réconciliation, également appelé « de pénitence », « du pardon » ou « confession », est le moyen d’obtenir le pardon des péchés commis après le baptême. Dieu pardonne gratuitement les péchés de celui qui regrette sa faute et demande à en être libéré. Le pénitent reçoit le pardon de Dieu par l’intermédiaire d’un prêtre, à qui le Christ a donné pouvoir de remettre les péchés en son Nom.

Pourquoi les catholiques se confessent-ils ?

Lors du baptême, nous sommes lavés du péché originel, et, si nous sommes baptisés à partir de l’âge de raison ou adulte, nous sommes aussi pardonnés de nos péchés personnels et libérés de leurs conséquences dans la vie présente. Mais après notre baptême, nous continuons de pécher et avons donc sans cesse besoin d’obtenir le pardon de Dieu.

Quels sont les effets de la confession ?

L’absolution reçue du prêtre au Nom du Christ est la garantie que Dieu nous pardonne les péchés que nous confessons de façon exhaustive avec un repentir sincère. Nous sommes réconciliés avec Dieu et avec l’Église. Notamment, par pardon reçu pour des péchés mortels, nous retrouvons l’accès à la vie éternelle. Le pardon reçu de Dieu nous restitue la paix de la conscience. Il nous donne la force nécessaire dans notre lutte contre les tentations et le péché.

Qui a instauré la confession ?

Comme tout sacrement, le sacrement de réconciliation a été institué par le Christ Jésus, qui a donné à ses Apôtres et à leurs successeurs le pouvoir de pardonner les péchés : « tout ce que vous délierez sur la terre sera tenu au ciel pour délié ».

Jésus a aussi présenté le pardon des péchés comme la force agissante de l’Esprit Saint : « Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ».

Un prêtre peut-il refuser le pardon à quelqu’un qui se confesse ?

Jésus a donné à l’Église la mission de remettre ou de retenir les péchés, c’est-à-dire, le pouvoir de pardonner ou non. Ainsi, le prêtre peut refuser de donner l’absolution, bien qu’en réalité, il s’agisse plus d’un report que d’un refus.
Ne pas accorder le pardon à un fidèle n’est pas lié à la gravité de son péché, car tout péché peut être pardonné, mais à une absence de repentir, un refus d’éviter l’occasion qui conduit au péché ou de réparer un tort très grave. Dans ces cas-là et dans l’intérêt du pécheur, le prêtre diffère le pardon pour conduire le pénitent à une vraie conversion.

Qu’est-ce que l’absolution collective ?

Le sacrement de réconciliation se donne à un fidèle seul, qui se confesse à Dieu à travers le prêtre, et reçoit le pardon de ses péchés, c’est-à-dire l’absolution.
L’absolution ne peut être donnée collectivement à une assemblée que dans des cas extrêmes et rares (danger imminent de mort ou risque que les pénitents soient privés pendant longtemps du sacrement par manque de confesseurs). Seul l’évêque diocésain décide si les conditions nécessaires sont remplies. Même dans ces cas, les pénitents sont tenus de confesser individuellement dès que possible leurs péchés mortels.

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