Pourquoi se marier à l’Eglise ?
Le mariage est une réalité naturelle dont l’origine est Dieu Lui-même. C’est Lui qui a créé l’homme et la femme pour les unir et les rendre féconds. Ainsi, Jésus n’a pas élevé le mariage au rang de sacrement pour que Dieu vienne consacrer et bénir un sentiment préexistant, mais pour que les fiancés entrent dans une vie commune avec Dieu, l’origine même de leur couple. C’est Lui qui leur communiquera ses dons et sa grâce pour leur permettre de s’aimer au-delà de leur seul amour humain.
En cela, le mariage des baptisés a une signification symbolique, celle de l’amour et de l’alliance du Christ et de l’Église, son épouse.
Les baptisés peuvent-ils vivre ensemble sans se marier ?
Entre deux baptisés, il n’y a pas de mariage purement naturel, ni d’union hors du sacrement de mariage. Celui-ci est donc indispensable.
Si le concubinage est considéré comme un péché, c’est qu’il instaure une vie conjugale sans union véritable, sans don de soi définitif et hors de l’Alliance avec Dieu. Quant au pacs, certains choisissent de l’envisager comme une première étape d’engagement vers le mariage : l’Eglise ne reconnait pas cela. Le PACS ne constitue pas d’engagement relatif à l’amour conjugal, il relève d’une formule administrative et ne constitue donc pas d’étape vers le mariage.
Le mariage constitue l’unité d’un homme et d’une femme qui, ensemble fonderont une famille. C’est une noble tâche, difficile, mais loin d’être impossible si les fondations de la maison reposent sur quatre piliers.
Quels sont les quatre piliers du mariage chrétien ?
- La liberté du consentement
- La fidélité de l’engagement
- L’indissolubilité du lien
- La fécondité de l’amour
Qu’est-ce que l’unité d’un homme et d’une femme ?
Le mariage chrétien se fait selon la pleine volonté de chacun. Ainsi, l’Eglise encourage ceux qui s’aiment et souhaitent se marier à s’y préparer par des fiançailles, en prenant le temps de découvrir chastement l’autre, avec ses désirs propres, son mode de fonctionnement, sa psychologie, afin de pouvoir s’engager dans cet état de vie avec toute sa volonté.
Qu’est-ce que la liberté du consentement ?
Le mariage chrétien se fait selon la pleine volonté de chacun. Ainsi, l’Eglise encourage ceux qui s’aiment et souhaitent se marier à s’y préparer en prenant le temps de découvrir l’autre, avec ses désirs propres, son mode de fonctionnement, sa psychologie, afin de pouvoir s’engager dans cet état de vie avec toute sa volonté.
Qu’est-ce que la fidélité de l’engagement ?
Le jour de leur mariage, les époux se promettent fidélité : ils s’engagent à cultiver un amour exclusif, qui, loin de se renfermer sur lui-même, rayonne dans les autres réalités de la vie des époux.
La fidélité engage à faire toujours de son époux(-se), et de sa vie de famille, la priorité de son existence.
Qu’est-ce que l’indissolubilité du lien ?
L’amour conjugal se réalise par le don que chaque époux fait de sa vie à l’autre : un don total, sans réserve, sans condition et définitif, ce qui rend donc leur lien indissoluble, car l’amour, le don de soi, n’en est pas un si on se réserve la possibilité de rompre. Ainsi, par le sacrement du mariage, les fiancés acceptent librement de s’engager dans une union qui durera jusqu’à la mort de l’un des deux. Le divorce concerne uniquement l’union civile et n’annule pas le mariage religieux, car Dieu ne retire pas la grâce qu’Il a donnée lors du Sacrement.
Qu’est-ce que la fécondité de l’amour ?
Dieu a créé l’homme et la femme pour les rendre féconds et les associer à son projet de vie.
Ainsi, à l’image de Dieu, l’amour du couple doit être une ouverture à la vie, que les époux accueillent généreusement, et de façon responsable.
Ce faisant, ils agissent conformément au projet de Dieu, sans fausser le don qu’ils font d’eux-mêmes.
Au regard de Dieu, la relation sexuelle ouverte à la vie est un acte sacré qui parachève le “ oui ” exprimé lors de la célébration du mariage, et permet aux époux de recevoir le don d’un enfant.
Qui a institué le mariage Chrétien ?
C’est Dieu qui a institué le mariage en créant l’homme et la femme. Et Jésus-Christ l’a élevé à la dignité d’un sacrement en le reconnaissant conforme à la volonté de Dieu et en rappelant les exigences de l’amour humain vrai, comme l’indissolubilité ou la fidélité des époux.