Quelles sont les conditions pour communier ?
- Avoir fait sa première communion ;
- Savoir qu’on va recevoir le Christ et désirer le recevoir ;
- Être à jeun depuis une heure au moins ;
- Ne pas avoir commis consciemment et librement un péché portant sur une matière grave ;
- Avoir une vie cohérente du point de vue des autres sacrements.
La communion au sang du Christ est-elle réservée aux prêtres ?
Le prêtre communie au nom de toute l’Église sous les deux espèces pour garantir l’intégrité du sacrement.
Les membres de l’assemblée, eux, communient au Corps du Christ uniquement : la communion au calice
serait difficile à mettre en œuvre, alors même que la communion au Corps du Christ suffit aux fidèles
pour recevoir toute la grâce du sacrement
La communion sous les deux espèces a cependant lieu dans certaines circonstances, comme le Jeudi saint, ou pour les mariés le jour de la célébration de leur union.
Que faire si on n’a pas fait sa “première communion” ?
Si on n’a pas fait sa première communion, il convient de suivre une préparation pour recevoir dignement
le Christ avec une conscience éclairée, dans un cœur bien disposé et réconcilié avec Dieu.
La durée de la préparation dépend de l’itinéraire et de la formation chrétienne initiale de chacun. Elle est
différente selon qu’on a été ou non catéchisé.
Faut-il se confesser avant de communier ?
Il est nécessaire de se confesser avant de communier si on a commis librement et consciemment un péché portant sur une matière grave. Sinon, il n’est pas indispensable de se confesser avant de communier, même si cela reste toujours bon en soi.
Avant de communier pour la première fois, il est nécessaire de se confesser pour recevoir le Christ dans un cœur purifié et réconcilié avec Dieu.
Peut-on communier chaque fois que l’on participe à la messe ?
L’Église demande aux fidèles de communier au moins une fois par an, si possible à Pâques. Au-delà, il est bien sûr souhaitable de communier plus souvent, voire à chaque messe. Mais cela doit être cohérent avec la vie de foi et de prière ainsi qu’avec la vie morale. Et il est toujours nécessaire d’être dans les dispositions requises (préparation spirituelle, jeûne, confession si nécessaire).
La communion ne peut pas devenir un automatisme, ni une routine.